Nous achetons entre 3 et 10 collections de timbres de qualité par mois, et avons arrêté l’achat de timbres en vrac, de collections modernes et de timbres en francs achetés par abonnement à la poste. La plupart des collections qui nous sont présentées appartiennent à une des catégories suivantes, classées par ordre d’intérêt décroissant :
Les collections d’exposition, spécialisées et de grand prix, constituées au cours de longues années et au prix de patients efforts par des collectionneurs acharnés. Nous n’hésitons jamais à payer le prix qu’il faut pour obtenir ces collections, et nous voyagerons pour aller les chercher. Attention, il ne faut JAMAIS détacher les timbres. En effet, les collectionneurs s’intéressent de plus en plus à l’histoire postale et valorisent les enveloppes et cartes intacts.
Les collections du XIXe siècle, présentées dans leur album d’origine du XIXe siècle, ou d’avant-guerre. Ces collections nous intéressent car elles peuvent parfois offrir d’agréables surprises à leurs propriétaires. Les timbres qu’elles contiennent sont en général abîmés, mais nous comptons des collectionneurs d’albums anciens acharnés dans notre clientèle. Il est important toutefois qu’aucun timbre n’ai été prélevé dans ces albums au cours du temps. Il arrive que l’on nous propose de véritables “cadavres”, albums pillés par les générations et qui ont dès lors une valeur quasi-nulle.
Les collections générales de timbres neufs avant 1952, classées en album par pays ou par thème, dans des classeurs de stock, ou des albums pré-imprimés. Notre clientèle recherche ces collections, en particulier lorsqu’elles sont complètes ou bien fournies en timbres de la période 1840–1950. Les timbres émis après 1960 par la plupart des pays, à l’exception de la Chine Populaire, des pays du Golfe et de l’Asie du Sud Est, sont moins demandés, car c’est à partir de cette date que les postes ont commencé a inonder le marché en timbres. Les timbres de Chine, du Golfe et d’Asie sont par contre plus demandés et nous payons des prix conséquents pour ce qui nous intéresse.
Par contre, nous n’achetons plus actuellement les timbres achetés par abonnement jusqu’à l’an 2000 à la poste belge à l’unité ou par multiples, généralement encore dans les enveloppes de la poste, ou classés chronologiquement par année dans un classeur. Le marché est inondé de ce genre de timbres et la demande des collectionneurs pour les timbres postérieurs a 1960 est quasi-nulle, les stocks des marchands étant suffisants pour couvrir la demande.
De même, les accumulations désordonnées ne nous intéressent pas, il s’agit en général de timbres en petites enveloppes, classées par pays, par numéro, généralement oblitérés, accompagnés de quelques albums de doubles, le tout dans une ou plusieurs caissettes.